N°100
Aucun lien (fils unique) avec les gribouilles que je propose, le n°100 c'est juste pour le 100ème message de ce blog :) (youhou champagne - ou pas)
Je suis hyper à la bourre!! Du coup pas de fan art cette semaine, je balance juste un speed crapuleux que j'aurais bien voulu terminer (clic pour agrandir!) :
Avec détails (ça ressemble à rien de près hein?) :
Puis d'autres gribouilles-recherches pour Ebène, le personnage que j'avais commencé à présenter dans le post précédent. Là encore ce n'est rien de définitif.
Pour ceux que ça intéresserait, une mise en contexte (Ebène est le "sixcornes" dont il est question) :
« C’est quoi, ça, Capitaine ? »
C’est mon officier artilleur, Derby, le premier à ouvrir la bouche. Les trois autres l’ont gardée ouverte, béante, et avec même un peu de bave, si ça se trouve. Faudrait que je leur rappelle que ça salit les casques.
« Ah ben merde, ai-je grogné sur le canal commando. Un putain de sixcornes. »
La saloperie qui se tient à quelques dizaines de mètres de nous, environnée de cadavres, n’a pas encore réagi à notre présence, et j’espère sincèrement que ça continuera comme ça.
« C’est quoi, un sixcornes ? » demande Istell, circonspect.
Je réfléchis une seconde à ce que je vais dire. Deux mètres cinquante de chair ultra-dense protégée par une armure organique dont personne n’a vraiment trouvé la faille ? Une bestiole aussi dangereuse psychiquement que physiquement ? Un connard d’extra-terrestre qui n’en a rien à fiche de la race humaine, comme toujours ? Une totale improbabilité de rencontre, étant donné que ces machins ne mettent jamais les pattes à moins de quelques millions d’années-lumière des territoires humains ?
La bonne blague. Mes gars vont en chier dans leur froc.
« C’est un putain d’ET avec une armure organique, rien d’insurmontable », réponds-je, tâchant de garder un air assuré.
Juste à ce moment-là, le putain d’ET en question se retourne et braque ses yeux qui brillent à nous aveugler, amplifiés par son casque, vers nous. Une intuition me crie que les explosions aperçues depuis l’orbite de cette planète-trou-du-cul-de-la-galaxie, ça venait exactement d’ici, et sûrement même de lui.
« Il n’est pas armé », note Mourassam.
« Il en a pas besoin », dis-je à contrecœur, la mine déconfite.
Ô bordel miséricordieux, comme ça sent mauvais, cette mission.
Le sixcornes fait un pas dans notre direction.